Seulement, trop de facilités sont présentes et si d’excellentes idées améliorent grandement le film (citons les tenues, décors et voitures assez anciens ; ou encore le fait que les artistes, pour avoir quelque chose d’exceptionnel, sont également génétiquement modifiés) on retrouve une histoire qui coule vers des bons sentiments convenus : la morale radotée durant le film reste que les qualités psychologiques ne se déterminent pas, et la « happy-end » n’a pas le niveau général de l’histoire.

Le personnage de Jerome Morrow, génétiquement modifié, élite parmi les élites, mais dont l’ambition est limitée, est toutefois très intéressant. On retrouve de plus des scènes poignantes, comme les courses entre frères. Le casting est sympa, et Michael Nyman assure l’ambiance au piano. Et on ne peut que reconnaître un talent fou à Andrew Niccol qui a écrit ce scénario.