Le début est sans doute le plus réussi, notamment grâce au personnage central d’Hélène, et ce jusqu’au plan touchant où ses enfants repartent et s’éloignent d’elle, le spectateur la voyant alors se fondre dans sa grande maison redevenue soudain sombre et vide.
La suite met en avant les enfants dans le débat sur la succession, les relations fraternelles et les avis divergents… puis peu à peu deux des trois personnages disparaissent, une fois les affaires réglées, jusqu’à une entrée de plus en plus profonde dans la vie du troisième, joué par Berling. Mais le rythme baisse et l’attention du spectateur aussi, les détails décrits n’étant alors que secondaires.
Puis vient l’épilogue, qui après le troisième âge et les adultes actifs laisse place aux adolescents. Et si la grand-mère vit dans le passé, si les parents vivent dans le futur, les ados eux profitent du présent, à l’image de la fête improvisée avant la vente de la maison ; mais l’émotion est encore au rendez-vous.