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Margin call — 7/10

2011-09-28 — 107mn — United States of America

Automne 2008. Expert en gestion de risque dans une banque d'investissement de Wall Street, Eric Dale est brutalement congédié, à l'instar de 80% des employés de son service. Avant de quitter l'immeuble, il remet à son protégé, le jeune Peter Sullivan, une clé USB contenant le dossier sur lequel il travaillait ce matin-là. Le soir venu, Peter examine ledit dossier et, à la suite de différents calculs, en déduit que la firme détient une quantité inquiétante de produits financiers toxiques, liés à la spéculation sur le marché immobilier. Peter fait alors venir d'urgence son superviseur, le fantasque Will Emerson. En voyant les conclusions obtenues par son jeune employé, le cadre s'empresse de contacter son directeur, Sam Rogers, qui a passé la soirée chez le vétérinaire auprès de son chien mourant. Ébranlé à son tour par les découvertes de Peter, Sam convoque une réunion exceptionnelle des cadres supérieurs de la firme

Affiche du film "Margin call"

Période de crise oblige, on a droit ces dernières années à de nombreux films sur ce thème, avec plein de licenciements à l’américaine – les deux derniers en date se nommant In the air (2010) ou The Company Men (2011). Margin call, s’il débute de façon similaire, est quand même plus orienté « finance » que les deux long métrages sus cités. Surtout, il se détache de ces prédécesseurs par un scénario plus osé : un huis-clos d’une durée d’une nuit seulement – précisément une nuit durant laquelle une banque d’investissement découvre un couac dans sa gestion qui pourrait la mener très rapidement à sa perte. Le film s’éloigne alors du genre classique, pour s’orienter presque vers le thriller, en utilisant beaucoup de ses codes. Le casting et la distribution des rôles sont bons – Jeremy Irons en tête – et les personnages tous passionnants. On est plongés au milieu de requins du monde de la finance : les chiffres donnent le tournis, la gestion des hommes est sans pitié ; les dialogues sont précis et froids. L’oppression créée par le huis-clos, et l’allongement du temps – l’action se déroulant presque en temps réel – imposent de plus un très bon suspense. Difficile de croire que tout pourrait aller aussi vite dans la vraie vie, mais qu’importe : le film est prenant et très efficace.

Margin Call
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