Partant d’un flash-back et abusant des intrigues secondaires et autres pseudo-rebondissements, le film laissera nombre de spectateurs en route, et ceux qui restent jusqu’à la fin n’en auront pas pour leur argent. Le film se veut complexe, et ce que l’on peut lire dans le résumé se met en place durant la première heure et demie… la suite n’est autre que le dénouement du film, quasi-immédiat. Bref, l’histoire est ficelée de façon étrange, elle se suit plutôt mal, alors que dans le fond, si elle n’a rien de révolutionnaire, elle aurait pu laisser place à une enquête plus approfondie.

Là, Michael Clayton mise tout sur son bel acteur, présent à toutes les scènes ou presque, seul dans son unique costume pour les quatre jours que dure le scénario. Alors certes George Clooney s’en tire très bien, et autour de lui on découvre une ambiance lente et quasi-dépressive qui rend très bien dans ce milieu d’avocats. On est proche des personnages, qui dénoncent en plus une cause juste et importante.