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Two Lovers — 8/10

2008-11-19 — 110mn — France, United States of America

New York. Leonard hésite entre épouser la femme que ses parents lui ont choisie, Sandra, ou tout sacrifier pour sa nouvelle voisine, Michelle, belle, volage, dont il est tombé éperdument amoureux. Entre raison, passion, il va devoir faire le plus difficile des choix...

Affiche du film "Two Lovers"

James Gray, réalisateur rare, s’essayant au drame romantique ; Isabella Rossellini, qui choisit bien ses réalisateurs, justement ; et Joaquin Phoenix dont c’est la dernière apparition puisqu’il a annoncé vouloir mettre un terme à sa carrière au cinéma : trois raisons qui font de ce Two Lovers un film attendu… et pour lequel James Gray reste fidèle à son schéma de We own the night, avec un Joaquin Phoenix au centre d’un choix, la raison et famille d’un coté, l’instinct et le risque de l’autre.

Ce drame amoureux est comme pour le précédent opus du réalisateur un film dont la force n’est pas tant l’histoire, mais les scènes-clés que Gray arrive à magnifier, et dont la force éblouit le spectateur. Assez sombre dans l’ensemble, le film est rendu lumineux en de rares occasions par la blondeur de Michelle, la lumière pour Leonard, ou en boîte de nuit par exemple, où celui-ci pense avoir l’occasion de séduire sa belle. La mise en scène est brillante lorsqu’il s’agit de séduction, où les moindres regards et gestes sont travaillés, semblant en permanence sincères de par leur maladresse. Des conversations téléphoniques à travers les vitres, à la mère rattrapant son fils dans l’escalier, jusqu’au regard final de Joaquin Phoenix : autant de scènes marquantes, que Gray propose dans son nouveau très bon film.

Two Lovers
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CatastropheTrop nazePas bonBof bofCorrectSympaBon filmTrès bonExcellentChef-d’œuvre (film non noté)
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